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La vis aérienne, une fois en rotation, est censée s’élever dans les airs grâce à la pénétration dans l’air de la machine. En ce qui concerne le vol humain, Léonard de Vinci consacre une attention aux potentialités dynamiques du corps humain (l’énergie source de la machine volante), ainsi qu’à l’air, l’élément essentiel à cet engin. L’idée d’une vis aérienne représente une étape importante, il s’agit, d’une anticipation de nos avancées modernes. Léonard de Vinci étudie l’air et parvient à la conclusion que, contrairement à l’eau, il peut être comprimé, si l’on applique une force suffisante. Si l’air peut être comprimé, il possède une densité matérielle. A partir de cette conclusion, Léonard de Vinci estime qu’un engin en forme de vis, tournant très rapidement, peut s’élever dans les airs. Cette machine percera l’air, à densité fluide, tout comme une vis perce d’autres matériaux. Mais il fallait parvenir à une vitesse de rotation suffisante. En fin de compte, le problème était lié à un autre domaine : l’obtention d’une énergie suffisante. Cet aspect du problème n’est pas complètement envisagé, ce qui est fréquent dans les projets de Léonard de Vinci. Nous ne savons pas si la vis pouvait être actionnée par des hommes ou par un câble rapidement dénoué, comme une toupie. L’ensemble donne l’impression d’une étude sur différents problèmes théoriques, comme les caractéristiques physiques de l’air ou le potentiel dynamique de l’être humain ; plutôt que d’une conception précise et détaillée d’une machine capable de voler. Léonard de Vinci n’a pas étudié la manière comment laquelle la vis aérienne s’élèverait dans les airs La spirale est omniprésente en hydraulique (évoquant les systèmes hydrauliques fondés sur la vis d’Archimède, ou la vis sans fin), mais il faut penser qu’il s’agit du premier exemple de la forme spirale appliquée au vol et à l’élément aérien.
La structure volante conçue pour la vis aérienne consiste en un étai métallique hélicoïdal fixé à un mât central, avec une série de rayons en bois destinés à accueillir une « aile » en tissu. Léonard de Vinci conseille le lin, recouvert d’amidon afin de réduire sa porosité, pour recouvrir la structure hélicoïdale. Un système de treillis en bois fixe la structure « ailée » de la vis aérienne au mât central et à la base, où des hommes actionnaient le mécanisme rotatif qui produisait de l’énergie pour permettre le décollage de la vis.
G Quatre hommes saisissent les quatre manches du gouvernail, ils avancent sur la plate forme pivotante. Le mécanisme ainsi activé doit élever la plate forme et la structure principale. Les quatre hommes restés au centre dirigent la rotation depuis le sol. . Mais cette machine ne pourrait pas se déplacer mais juste tourner en rond sur elle-même.
H Dans la deuxième hypothèse, les structures sont disposés de manière différente. Les quatre hommes se trouvent dans le « véhicule » volant et commencent à tourner. Quand la vis aura atteint une vitesse suffisante, elle devrait s’élever. Cependant, la base sur laquelle les hommes s’avancent devrait tourner en sens inverse. Ainsi, même si la structure était repoussée vers le haut au départ, elle ne pourrait pas s’envoler car les pieds des opérateurs ne rencontreraient plus de résistance, et que les deux rotations opposées entreraient en conflit.
Dans tous les cas, la vis ne pourrait pas s’élever. Notre hélicoptère moderne résout le problème de la stabilité rotative grâce au propulseur en bout d’appareil, qui l’empêche de tourner en rond sur lui-même. Son principe de vol dépend d’une impulsion aérodynamique plutôt que d’une percée dans l’air comme l’avait imaginé Léonard de Vinci.
La structure volante conçue pour la vis aérienne consiste en un étai métallique hélicoïdal fixé à un mât central, avec une série de rayons en bois destinés à accueillir une « aile » en tissu. Léonard de Vinci conseille le lin, recouvert d’amidon afin de réduire sa porosité, pour recouvrir la structure hélicoïdale. Un système de treillis en bois fixe la structure « ailée » de la vis aérienne au mât central et à la base, où des hommes actionnaient le mécanisme rotatif qui produisait de l’énergie pour permettre le décollage de la vis.
G Quatre hommes saisissent les quatre manches du gouvernail, ils avancent sur la plate forme pivotante. Le mécanisme ainsi activé doit élever la plate forme et la structure principale. Les quatre hommes restés au centre dirigent la rotation depuis le sol. . Mais cette machine ne pourrait pas se déplacer mais juste tourner en rond sur elle-même.
H Dans la deuxième hypothèse, les structures sont disposés de manière différente. Les quatre hommes se trouvent dans le « véhicule » volant et commencent à tourner. Quand la vis aura atteint une vitesse suffisante, elle devrait s’élever. Cependant, la base sur laquelle les hommes s’avancent devrait tourner en sens inverse. Ainsi, même si la structure était repoussée vers le haut au départ, elle ne pourrait pas s’envoler car les pieds des opérateurs ne rencontreraient plus de résistance, et que les deux rotations opposées entreraient en conflit.
Dans tous les cas, la vis ne pourrait pas s’élever. Notre hélicoptère moderne résout le problème de la stabilité rotative grâce au propulseur en bout d’appareil, qui l’empêche de tourner en rond sur lui-même. Son principe de vol dépend d’une impulsion aérodynamique plutôt que d’une percée dans l’air comme l’avait imaginé Léonard de Vinci.
